L'EGLANTINE de mon Jardin ...une merveille!
L’ÉGLANTINE DE MON JARDIN
Elle a les mains devant son cœur, des doigts qui touchent des parfums,
Des pieds qui n'ont pas de moteur, et des gestes de physiciens,
L'églantine de mon jardin...
Elle a des amours de jeunesse qu'elle porte comme des petits chats
Quand on lui dit de les poser, elle vous regarde, ne comprend pas,
L'églantine de mon jardin...
Elle n'a pas de nom, pas de vie, elle vit seulement à quatre heures
Dans une chambre loin d'ici où se révèlent ses envies...
L'églantine de mon jardin...
Elle fait de la faiblesse comme d'autres font de la fierté,
Elle vous domine quand elle se baisse et ramasse votre fierté
L'églantine de mon jardin...
Elle a de la mélancolie qui ressemble à de la vertu
Quand on la pose sur un lit on dirait une enfant perdue
L'églantine de mon jardin...
Elle n'a pas de nom pas de vie, elle vit seulement à quatre heures
Dans une chambre loin d'ici où se révèlent ses envies...
L'églantine de mon jardin...
Elle a des lèvres entr'ouvertes d'où s'échappent des serpents
Qui se posent sur mes lèvres, envahissent mon étang...
L'églantine de mon jardin...
Elle a des barrières infranchies qu'elle n'ose pas escalader
Quand elle parle: elle rit et se penche pour vous regarder...
L'églantine de mon jardin...
Elle a bien un nom, une vie, mais je ne m'en rappelle plus
Elle s'est éclose dans ma vie, au jardin des sentiers battus,
L'églantine de mon jardin...
paroles et musique Morice BENIN
... Demoiselle au Piano
Le Premier Rendez-Vous
Qelle émotion ,on ne l'oublie jamais
Gigi et son amie Mallory
Merci Chanteplume pour ce kdo ,je commence avec ton aide( eh oui) ,gros poutous !
Les voilà
Deux grands yeux noirs étonnés
Un minois chiffonné
Gigi,
Une taille faite autour
Ne sachant rien d' l'amour
Gigi,
A son entrée dans le monde
Elle jouait encore à la ronde
Ma tante ti re li re li re
Comme toutes les gosses de Paris
Elle avait de l'esprit
Gigi,
Et ses tantes le savaient bien
Qui élevaient pour son bien
Gigi,
La grondant quand la gamine
Chantait des rondes enfantines
Ma tante ti re li re lau
Elles lui enseignaient toutes les façons
D'aguicher les garçons
Les plus riches
Comment on montre un mollet rond
En troussant son jupon
Sans quitter pour ça l'air innocent
Que l'on apprécie tant
Chez les femmes
Comment il faut farder ses joues
Et porter ses bijoux
Ses tantes étaient naguère
Des femmes dites légères,
Quand on a l'esprit d' famille
Il faut plaire de mère en fille
Avec un monsieur très bien
Qu'elle appelait son cousin
Gigi,
Elle patinait sur le lac
Et jouait au trictrac
Gigi,
Elle serait comme une reine
Aurait châteaux en Touraine
Ma tante ti re li re li re
Elle écoutait sans rien dire
Et poussait des soupirs
Gigi,
Non elle n'avait pas rêvé
D' t'nir le haut du pavé
Gigi,
Elle espérait autre chose
Dans ses rêves bleus et roses
Ma tante ti re li re lau
Elle regardait le cousin en coin
Sans avoir l'air de rien
Et c'est bête
Mais aucun autre homme vraiment
Ne lui plaisait autant
A quoi bon ne penser qu'à l'amour ?
Ses tantes, chaque jour
Lui répètent
Tu es, Gigi, ne l'oublie pas,
De celles qu'on n'épouse pas
Elle pleura toute une nuit
Décida d'être à lui
Gigi,
Cabinet particulier
En haut d'un escalier
Tant pis,
Mais il la trouva si belle
Qu'il la ramena chez elle
Et qu'il épousa Gigi,
Ding !
Robe blanche à la mairie
Dong !
C'est Gigi qui se marie
Découvrez la playlist Mallory avec Les Compagnons De La Chanson
Redis-moi Mallory
La chanson que tu me chantais
La chanson de l'été
Dans le bleu du ciel irlandais
Tu n'avais que seize ans
Moi, j'étais encore une enfant
Et la nuit qui venait
Nous avait pris pour des amants
Toi, Mallory, tu chantais pour moi
Le vent emmêlait nos cheveux
Et je ne sais plus très bien pourquoi
Nous avons fermé les yeux
Souviens-toi, Mallory
Nous avons attendu le jour
En rêvant, tous les deux
Je crois bien que c'était l'amour
Où est-elle, Mallory
La chanson que tu me chantais
La chanson de l'été
Dans le bleu du ciel irlandais ?
Le soleil se couchait
En jetant de l'or dans tes yeux
On jouait à s'aimer
Mais pour toi ce n'était qu'un jeu
Oh Mallory, où est-il ce chant
Ce chant d'amour de l'été ?
Vers quel pays est parti le vent
Le vent qui l'a emporté
La chanson, Mallory ?
Je la garderais pour toujours
Car c'était la chanson
La chanson d'un premier amour.
La la la la la la...
Car c'était la chanson
La chanson d'un premier amour.